Partagez pour le bien-être de votre oiseau!
Il existe près de 10 000 espèces d’oiseaux à travers le monde! Parmi celles-ci, plusieurs sont gardées comme animaux de compagnie. Au Québec, les plus populaires appartiennent principalement à 3 ordres :
Les psittaciformes sont vraisemblablement les plus populaires. Cet ordre inclut les perroquets, les perruches et les inséparables.
Les passériformes sont aussi fréquemment rencontrés. Les canaris et les pinsons, entre autres, font partie de cet ordre.
Les colombiformes gagnent en popularité. On y retrouve, notamment, les pigeons et les tourterelles.
Chaque espèce d’oiseau doit être considérée unique, avec des besoins qui lui sont propres, bien que plusieurs similitudes existent. Le présent guide se veut une source d’informations générales. Afin d’obtenir plus de détails concernant votre oiseau, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire d'animaux exotiques.
L'ALIMENTATION
Les besoins alimentaires précis de chaque espèce d’oiseau ne sont pas connus, mais certaines recommandations générales peuvent tout de même être formulées. Bien qu’il peut être intéressant de diversifier leur alimentation, il n'est pas utile de le faire parce que les oiseaux ont naturellement tendance à trier leurs aliments. Ainsi, ceux qu’ils préfèrent manger ne comblent habituellement pas leurs besoins nutritifs. Il a d’ailleurs été démontré que la diète des oiseaux sauvages, dans leur habitat naturel, est généralement mal équilibrée.
La transition vers une diète mieux équilibrée peut s’avérer un défi de taille. Pour y arriver, il faut être patient et persévérant. Chaque nouvel aliment doit être introduit en petites quantités à la fois. De plus, en associant un aliment avec un jeu ou une interaction sociale (ex. le repas familial), on peut faciliter son acceptation par l’oiseau. Il ne faut surtout pas hésiter à être très démonstratif, voire théâtral, et même à goûter soi-même à l’aliment devant lui.
Les oiseaux sauvages consacrent beaucoup de temps à la recherche de nourriture. Ce concept de fourrageage, communément appelé foraging, mérite d’être transposé aux oiseaux en captivité. En effet, cela permet de les divertir et de les stimuler, ce qui aide à les empêcher de développer certains problèmes. Par exemple, la nourriture peut être cachée à différents endroits tels que dans des jouets ou dans des casse-têtes dont la complexité varie en fonction des espèces d’oiseaux et de leur expérience.
Particularités Les recommandations qui suivent peuvent s’appliquer à un grand nombre d’espèces d’oiseaux de compagnie, quoique certaines exceptions existent. C’est le cas, notamment, des loris et des loriquets qui ont des besoins très différents de la majorité des psittaciformes. Pour plus d’informations concernant ces espèces, veuillez consulter votre vétérinaire.
Les graines : Bien que les mélanges de graines sont fréquemment offerts comme source principale de nourriture aux oiseaux de compagnie, ces mélanges présentent toutefois de nombreux déséquilibres nutritionnels.
En effet, leur contenu est typiquement trop élevé en gras et trop faible en protéines, en minéraux et en vitamines. De plus, puisque les oiseaux décortiquent l’enveloppe des graines sans l’avaler, ils ne profitent pas des nutriments qui s’y trouvent. Certains mélanges de graines disponibles sur le marché contiennent aussi de la moulée ou des suppléments de vitamines et de minéraux. Ces mélanges peuvent aider à faire la transition alimentaire, mais il faut tout de même se méfier des oiseaux qui trient. Ceci étant dit, il n’est pas nécessaire d’éliminer complètement les graines de la ration des oiseaux de compagnie. Toutefois, il est préférable de les offrir en petites ou moyennes quantités, ou comme gâteries.
La moulée :
Les moulées pour oiseaux offrent plusieurs avantages comparativement aux graines. D’une part, étant composées, entre autres, de graines, de vitamines et de minéraux, les moulées comblent mieux les besoins nutritifs moyens des oiseaux. D’autre part, puisqu’elles sont uniformes, ils ne peuvent pas les trier. Finalement, les moulées contribuent de façon importante à empêcher l’apparition de plusieurs problèmes de santé.
Voilà pourquoi 75% de l’alimentation des oiseaux, en moyenne, devrait être composée de moulée. Cette proportion peut toutefois être ajustée en fonction de la taille de l’oiseau (ex. 50% pour un canari, 80% pour un ara). Encore une fois, il est important de faire la distinction entre un aliment offert et un aliment consommé !
Fruits et légumes :
Les légumes occupent le 2e rang en importance dans l’alimentation des oiseaux. Ceux qui sont riches en vitamine A doivent être priorisés. Par exemple, les légumes vert foncé (ex. persil, épinards) sont très nutritifs et souvent préférés par les oiseaux. D’autres excellents choix sont les légumes jaunes et oranges (ex. poivrons). ***Les avocats sont toxiques pour les oiseaux, donc à éviter!!!
Les fruits devraient être offerts également, mais en plus petites quantités (sauf pour les loris et les loriquets). Les petites baies sont particulièrement nutritives. Les cantaloups, mangues et abricots sont d’autres bons choix et considérés supérieurs aux pommes et aux raisins, par exemple.
Les légumes et les fruits ne devraient pas être laissés dans les plats des oiseaux plus de 4 heures, car ils pourrissent rapidement.
Autres :
Noix : Les grands perroquets (ex. aras, cacatoès) en particulier ont besoin de manger des noix
(ex. amandes, noix de Grenoble, noix d’acajou) quotidiennement afin de combler adéquatement leurs besoins en protéines et en gras.
Graines germées :
Les passériformes et les colombiformes apprécient particulièrement les graines germées.
Ces aliments peuvent alors complémenter leur diète, après la moulée et les légumes.
Nourriture de table :
Divers aliments peuvent être offerts aux oiseaux en petites quantités, mais préférablement en gâterie. Il faut se méfier en particulier du pain et des pâtes alimentaires, parce qu’ils sont peu nutritifs pour les oiseaux et peuvent les faire engraisser. Les aliments salés, sucrés et épicés, quant à eux, sont à éviter.
Il est important de se rappeler que la nourriture de table peut être rapidement périssable et ne devrait pas, non plus, être laissée à la disposition des oiseaux pendant plus de 4 heures, comme les fruits et les légumes.
Insectes :
Les passériformes aiment manger des insectes. On peut donc leur en offrir de façon occasionnelle en gâterie.
Aliments toxiques : En plus des avocats, certains aliments sont à éliminer de l’alimentation des oiseaux parce qu’ils sont potentiellement toxiques pour eux. En voici quelques exemples : chocolat, café, oignons, ail et aliments salés (ex. croustilles). D’autres aliments, dont les arachides et certains types de maïs, sont souvent contaminés par des toxines. Par conséquent, il est préférable aussi de s’abstenir d’en offrir aux oiseaux.
SOINS POUR VOTRE OISEAU
Tests de dépistage : Le dépistage de certaines maladies infectieuses est recommandé au moment de l’adoption d’un nouvel oiseau, surtout s’il y en a d’autres à la maison. Plusieurs tests peuvent se faire sur un échantillon sanguin. Veuillez vous informer auprès d’un vétérinaire pour savoir quels tests devraient être faits pour votre oiseau.
Quarantaine :
Il est préférable de placer un nouvel arrivant en quarantaine dans une pièce complètement séparée de tout autre animal pendant au moins 30 à 45 jours. Pour éviter la transmission d’une possible infection, le matériel utilisé pour l’entretien et les soins de cet oiseau doit lui être réservé exclusivement. De plus, les personnes qui le manipuleront devront porter des gants et des vêtements de protection. Pendant cette période, l’oiseau devra être surveillé attentivement afin de détecter rapidement tout symptôme de maladie et le traiter rapidement le cas échéant.
Bain :
La plupart des oiseaux aiment prendre un bain ou une douche à tous les jours. Certains utiliseront un bol d’eau, d’autres préféreront l’eau courante. Les oiseaux plus hésitants peuvent être vaporisés délicatement. En général, de l’eau claire suffit pour permettre un bon toilettage. Pour les plumes souillées, un shampoing doux pour bébés peut être utilisé, suivi d’un bon rinçage.
Taille des griffes :
En captivité, les oiseaux n'usent pas suffisamment leurs ongles d'eux-mêmes. Des griffes excessivement longues deviennent dangereuses : elles peuvent blesser l'animal, et l'empêcher de manger ou de se percher correctement.
Les griffes peuvent être coupées et/ou limées au besoin. Il est important de ne pas couper les griffes trop courtes pour éviter les saignements. La taille des griffes est un bon moment pour inspecter les pattes pour tout signe d’irritation ou blessures.
Bien que les perchoirs en ciment ou recouverts de papier sablé puissent aider à user les griffes et à les garder courtes, ils sont cependant irritants pour les coussinets plantaires des pieds. Il est donc important qu'il y ait d'autres endroits à surface plus douce où se poser.
Taille du bec :
Les oiseaux normaux n’ont pas besoin de faire tailler leur bec. En présence d’une mauvaise occlusion ou d’un autre problème de santé plus généralisé, le bec peut pousser de façon anormale et nécessiter une taille. Dans ce cas, il est préférable de consulter un vétérinaire avant d’entreprendre une telle procédure.
Activités de perroquets ayant pour but d’user le bec :
S’alimenter
Mordiller des jouets et des objets durs
Frotter les deux parties du bec l’une contre l’autre. Ce comportement est très souvent remarqué chez l’oiseau qui somnole ou qui se prépare à s’endormir. On dirait qu’il "grince des dents".
Taille des plumes :
La décision de tailler les plumes des oiseaux est un choix personnel. Plusieurs personnes préfèrent, en effet, que les plumes de leur oiseau soient raccourcies afin de l’empêcher de voler et réduire ainsi les risques d’accidents. Avant d’envisager de couper les plumes d’un oiseau, il est toutefois indispensable que celui-ci sache déjà voler.
De plus, il doit conserver sa capacité de planer. Par conséquent, seules les rémiges primaires doivent être coupées. Également, il faut faire une taille symétrique et éviter de couper les plumes qui sont en croissance et qui peuvent saigner.
Retrait de la bague :
Les bagues fermées sont des moyens utilisés par les éleveurs pour identifier les oiseaux nés en captivité. Ces bagues doivent être enlevées, par un vétérinaire, afin d’éviter qu’elles blessent les pattes des oiseaux en les frottant ou en se resserrant dessus.
Poids :
Le suivi du poids d’un oiseau peut aider à détecter rapidement des signes de maladie. En effet, une perte de poids, même minime, peut en être un indice important et motiver une consultation avec un vétérinaire. Par exemple, une perte de 2 grammes seulement peut être très significative pour une perruche ondulée. Un suivi régulier du poids peut être fait à la maison en utilisant une balance précise minimalement au gramme près (ex. une balance de cuisine). Pour qu’il soit plus facile de le peser, l’oiseau peut être placé dans un contenant troué ou sur un perchoir.
Vaccination :
Malgré l’importance des maladies infectieuses chez les oiseaux de compagnie, la vaccination n’est pas faite de routine. Toutefois, elle peut être considérée pour quelques maladies et dans des contextes très particuliers. Pour plus d’informations à ce sujet, veuillez consulter un vétérinaire d'animaux exotiques.
Chirurgies et stérilisation :
La stérilisation et autres chirurgies électives ne sont pas effectuées de routine chez les oiseaux de compagnie, contrairement aux animaux domestiques. Néanmoins, plusieurs chirurgies peuvent quand même être effectuées en cas de problèmes de santé.
ENVIRONNEMENT ET SOINS DE BASE
Emplacement de la cage : La cage doit être située dans un endroit bien aéré sans toutefois être exposée aux courants d’air. Il est important que l’oiseau soit à proximité des humains le jour, mais il doit être gardé dans un endroit calme, à la noirceur absolue, pendant au moins 12 heures la nuit.
Dimensions de la cage : Les dimensions idéales des cages varient en fonction de la taille des oiseaux que l’on garde, du nombre d’individus qui y habiteront, de leur mode de vie et de l’espace disponible dans la pièce ou la maison. De façon générale, il est préférable que la cage soit la plus grande possible, surtout si l’oiseau y passe la majorité de sa journée.
Au minimum :
La cage doit être plus large que haute;
La longueur et la largeur doivent mesurer au moins le double de la distance qui sépare l’extrémité des deux ailes de l’oiseau lorsqu’elles sont complètement étendues;
La hauteur doit mesurer au moins le double de la distance entre le dessus de sa tête et l’extrémité de sa queue.
Perchoirs : Les oiseaux aiment bien avoir plusieurs perchoirs placés à des hauteurs différentes dans leur cage. Il faut s’assurer qu’ils sont assez loin des bols (pour éviter que l’oiseau les contaminent avec ses fientes) et des barreaux (pour éviter qu’il endommage les plumes de sa queue).
Les perchoirs rugueux, en ciment ou recouverts de papier sablé sont à disposer avec parcimonie, tel qu’indiqué précédemment, même s’ils sont très répandus parce qu’ils peuvent blesser les pattes des oiseaux.
Il est préférable d’utiliser des perchoirs dont la surface est juste un peu irrégulière (ex. branches de bois sans pesticide, cordes, etc.) et de les remplacer lorsqu’ils sont usés ou sales.
Jouets : Les jouets sont indispensables aux oiseaux, surtout aux perroquets, pour qu’ils puissent grimper, gruger, réfléchir et s’amuser ! Il faut prioriser les jouets en bois, en carton ou en corde plutôt que les jouets métalliques (ex. clochettes) qui peuvent blesser les oiseaux. Il est important de leur offrir différents types de jouets et de les remplacer régulièrement (ou de faire une rotation) afin de maintenir leur intérêt. Les perroquets apprécient, entre autres, les balançoires et les casse-têtes. Il faut toutefois se méfier des oiseaux en plastiques et des miroirs qui peuvent entraîner des problèmes de ponte chez certains oiseaux.
Litière : Au lieu d’utiliser de la litière agglomérante pour chats ou de la litière de maïs, il vaut mieux se servir de papier ou de carton pour couvrir le fond de la cage. Celui-ci et les bols doivent être nettoyés à tous les jours, et la cage en entier une fois par semaine. Afin de ne pas incommoder l’oiseau avec les produits chimiques, ce dernier doit être sorti de la pièce pendant leur utilisation et le matériel doit être rincé abondamment.
Sorties : La plupart des oiseaux apprécient profiter de périodes de liberté à l’extérieur de leur cage. Cette liberté leur permet de faire de l’exercice, les stimule mentalement et favorise les interactions avec les membres de la famille.
Pendant ces sorties, l’environnement doit être sécuritaire et l’oiseau doit être surveillé constamment.
En effet, il faut l’empêcher d’avoir accès à des produits toxiques ou d’entrer en contact avec des objets dangereux (ventilateur, cuisinière, toilette, etc.) ou avec certains animaux (chats, furets, etc.). Il est important de s’assurer que toutes les portes et fenêtres sont fermées complètement. Pour les oiseaux plus aventureux, des sorties en cage à l’extérieur peuvent aussi être envisagées. Il existe même sur le marché des harnais adaptés à la taille de certains oiseaux si on veut les tenir en laisse.
AUTRES PRODUITS TOXIQUES ENVIRONNEMENTAUX
La fragilité du système respiratoire des oiseaux les rend très sensibles aux produits en aérosol tels que les parfums, la fumée de tabac, le monoxyde de carbone, la vapeur de vernis ou d’alcool, etc.
Également, les produits à base de chlore (ex. eau de javel) ou d’ammoniac ne devraient pas être utilisés en leur présence, de même que les poêles en polytétrafluoroéthylène (ex. Teflon®) qui sont particulièrement nocives, surtout lorsqu’elles sont chauffées.
Finalement, les intoxications aux métaux lourds (ex. plomb, zinc, cuivre) sont relativement fréquentes chez les oiseaux et causent typiquement des problèmes neurologiques, digestifs et urinaires. Plusieurs objets dans l’environnement peuvent contenir ces métaux (ex. piles, lampes, caoutchouc, plâtre, vieilles peintures, pièces de monnaie, plomberie, ampoules, certains jouets pour animaux domestiques, etc.).
PARTICULARITÉS DE L'OISEAU ET PROBLÈMES DE SANTÉ FRÉQUENTS
Longévité : L’espérance de vie des oiseaux varie beaucoup d’une espèce à l’autre. Tandis que certaines de petite taille ont une espérance de vie de seulement environ 10 ans, certains grands perroquets peuvent vivre jusqu’à 80 ans. Il s’agit donc d’un détail important à considérer avant d’adopter un oiseau, car l’engagement est à long terme ! En effet, pour les perroquets par exemple, le changement de propriétaire peut être une épreuve très difficile à traverser. Il est donc préférable qu’ils restent toute leur vie avec le même.
Métabolisme : Le métabolisme des oiseaux est beaucoup plus élevé que celui des mammifères de poids similaires, compte tenu du haut niveau d’énergie requis pour voler, entre autres. Leurs besoins en oxygène sont donc supérieurs et ils requièrent un apport constant en nutriments et en calories. Le jeûne peut s’avérer rapidement nuisible dans certains cas. De plus, bien que leur système respiratoire est très efficace, il est également plus sensible aux polluants présents dans l’air.
Pattes : Contrairement aux mammifères de compagnie, les oiseaux se tiennent seulement sur deux pattes et, même au repos, ils gardent à peu près toujours la même position. Leurs membres supportent donc en tout temps leur poids, sauf lorsqu’ils volent bien entendu. L’obésité et les surfaces de repos mal adaptées sont d’ailleurs souvent à l’origine de problèmes de pattes, dont la pododermatite (infection des pieds).
Ponte : Tout comme les poules, les oiseaux femelles peuvent pondre des œufs même en l’absence de mâles. Même si la ponte est un phénomène en soi normal, elle augmente significativement les besoins nutritionnels des femelles et peuvent ainsi les rendre plus sensibles aux conséquences de la malnutrition. Par ailleurs, certaines femelles peuvent aussi pondre trop, ce qui augmente le risque de déficiences nutritionnelles et de complications à chaque œuf pondu. Il est à noter que l’absence de ponte ne signifie pas que l’oiseau est un mâle!
Sexage : La détermination du sexe d’un oiseau peut présenter un certain défi. Chez un grand nombre d’espèces, un examen physique ne suffit pas à déterminer le sexe. Heureusement, certaines méthodes ont été développées afin de faciliter cette tâche. Parmi celles-ci, la plus simple et efficace est sans doute le sexage par ADN, qui peut être réalisé sur un échantillon sanguin.
Comportement : Étant des proies, les oiseaux sont facilement stressés en présence de nouveaux individus, peu importe l’espèce, ou lorsqu’ils sont exposés à de nouvelles situations. Ils ont également tendance à cacher leur faiblesse et les symptômes de maladies. Ainsi, ils sont souvent plus malades qu’ils n’en laissent paraître. Les oiseaux partagent leur temps entre quatre activités de base : s’alimenter, interagir avec les autres oiseaux, se toiletter et dormir. Lorsqu’un déséquilibre dans le temps alloué à chacune de ces activités survient, cela peut causer l’apparition de certains problèmes de comportement.
Les oiseaux sont des êtres sociables et la majorité des espèces vivent en groupes. Tandis que les individus des petites espèces aiment partager la même cage ou la même pièce, ce n’est pas du tout le cas des grands perroquets. En effet, c’est plutôt avec leurs propriétaires que ces oiseaux forment des groupes. Il est donc important pour eux que des interactions saines avec «leurs humains» aient lieu régulièrement. Ils tolèrent d’ailleurs généralement mieux les manipulations que les passériformes et les colombiformes, bien que ces derniers peuvent aussi apprécier le contact humain parfois.
Les oiseaux sont des êtres vivants très intelligents. En effet, plusieurs espèces de perroquets sont capables de résoudre des casse-têtes simples et certaines (celles qui sont capables de parler) peuvent même répondre de façon réfléchie aux questions qu’on leur pose. Pour garder ces oiseaux ainsi «allumés», il faut les stimuler intellectuellement à tous les jours. Pour ce faire, on peut utiliser des techniques de renforcement positif qui consiste à récompenser l’oiseau pour ses bons comportements. Non seulement ces techniques faciliteront son apprentissage de quelques trucs, mais elles permettront également de créer un lien privilégié avec lui.
Quand consulter votre vétérinaire
d'animaux exotiques?
Un examen physique effectué par un vétérinaire d'animaux exotiques est recommandé au moment de l’acquisition d’un nouvel oiseau puis annuellement pour vérifier son état de santé. Entre-temps, il est important de consulter rapidement un vétérinaire si votre oiseau présente un ou plusieurs des symptômes suivants :
Saignements
Convulsions
Difficultés à pondre
Pertes d’équilibre, paralysie, faiblesse ou chutes
Incapacité ou refus de se percher
Abattement ou baisse d’énergie
Posture anormale
Plumage ébouriffé ou souillé
Changement de comportement
Difficultés respiratoires (ex. respiration bruyante, respiration avec le bec ouvert, efforts respiratoires, battements de la queue)
Baisse d’appétit
Perte de poids
Changement d’apparence des fientes (ex. changement de couleur, diarrhée, augmentation de la quantité d’urine, présence d’aliments non digérés, etc.)
Changement de voix
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